mardi 22 juin 2021 à 18h
Manifestation nationale (occupons la coursive)
Le 09 juin 2021, le collectif "Occupons La coursive" a décidé de quitter le théâtre Verdière qu'il occupait depuis le 15 mars 2021 faisant suite au mouvement social initié par le théâtre de l'Odéon.
Ce départ est dû aux différentes pressions faites par la direction de La Coursive (passage d'un huissier), les élus locaux (déblocage de budget pour aider à la création de projets locaux sous réserve de sortie des lieux par le collectif) et d'un épuisement général des forces vives dû a l'intensité d'une telle occupation et programmation artistique et militante.
Nous tenons à remercier du fond du cœur toutes les personnes qui ont participé de près ou de loin à ce mouvement, les occupants qui 24h/24 se sont relayés sans relâche pendant près de 3 mois pour tenir cette occupation, les artistes venus performer et rendre ce mouvement vivant et solaire, ceux qui sont restés dans l'ombre et ont organisé ou financé la lutte, les différents soutiens (presse, commerçants et restaurateurs qui nous ont soutenu avec leurs dons, les photographes, caméramans qui ont relayé et mis en beauté nos actions, les techniciens du spectacle qui ont travaillé sur nos agoras et autres manifestations, la Cgt spectacle de Niort et CIP Poitou-Charentes ( coordination d'intermittents et précaires ) qui ont soutenu le mouvement et fait partager leurs expériences et bien sûr le public qui a porté ce mouvement et nous a aidé à tenir.
Nos revendications (ci après) sont toujours d'actualité et nous poursuivons la lutte avec d'autres moyens, tous les jours, partout pour toutes et tous. Nous appelons tous les citoyens à se mobiliser avec leurs moyens pour changer ce monde en gardant en tête nos objectifs principaux : une justice sociale et le droit de vivre dans la dignité pour toutes et tous.
Encore merci à vous et le combat continue 
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RDV le 22 juin 2021 à 18h place de Verdun pour une manifestation nationale, venez colorés et nombreux
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Ci joint, le communiqué de presse de sortie du collectif "Occupons La Coursive)
Pour rappel nos revendications sont :
● Le retrait, pur, simple et définitif de la réforme de l'assurance-chômage et donc l'abrogation des décrets du 31 mars 2021.
● Le maintien des droits pour tou·te·s les chômeur·se·s, de la période de crise jusqu'à la reprise totale des activités au niveau de mars 2020
● Renouvellement de l'année blanche pour les intermittents du spectacle
● La baisse du seuil d'heures minimum permettant l'accès à l'indemnisation chômage pour les primo-entrant·e·s et chômeur·se·s en rupture de droits.
● L'accès de tou·te·s les travailleur·se·s précaires en emploi discontinu à la protection sociale, notamment par le retour à une annexe spécifique (extras de l'hôtellerie, de la restauration, de l'événementiel, guides conférencier·e·s, accompagnateur·rice·s du tourisme, saisonnier·e·s, intérimaires, artistes/auteur·rice·s, travailleur·se·s forcé·e·s à l'auto-entreprenariat…)
● Pour une véritable reprise du secteur culturel, un plan massif de soutien à l'emploi, impliquant les jeunes, établi en concertation avec les organisations représentatives des
salarié·e·s, applicable dès maintenant et jusqu'au retour au volume d'activité antérieur à la crise. Pour les autres secteurs empêchés, conditionner l'obtention des aides du plan de
reprise à des engagements sur l'emploi.
● Le refinancement des caisses sociales et la garantie du maintien de l'ensemble des droits sociaux, notamment formation, retraite, santé et prévoyance, médecine du travail.
● Des mesures immédiates permettant l'accès de tou·te·s aux congés maternité, paternité et maladie indemnisés au sein de la sécurité sociale. Nous exigeons qu'a l'issue de ces périodes de congés, soit mis en place un aménagement des règles d'indemnisation chômage en assimilant ces congés a des périodes de travail, quels que soient les métiers et
régimes d'indemnisation chômage, comme c'est déjà le cas pour les intermittent.es.
● Face à la précarité des jeunes et ses conséquences, des mesures spécifiques pour les jeunes. Nous considérons la coordination des étudiant·e·s des lieux occupés et des élèves
de formations artistiques et leur "Communiqué national de la jeunesse du spectacle vivant", comme un des piliers essentiels de notre mouvement.
